Et si ton histoire n’avait pas besoin d’être parfaite pour être puissante ?
Tu as créé ta marque avec le cœur.
Tu sais qu’elle a du sens, une âme, une vibration unique.
Et pourtant, quand vient le moment de raconter ton histoire, tu bloques.
Tu te dis que ce n’est pas assez marquant.
Pas assez original.
Pas assez héroïque.
Ou au contraire, tu ne sais pas comment parler de toi sans tomber dans quelque chose de trop lisse, trop marketing, trop “déjà-vu”.
Et je te comprends.
Parce que raconter son histoire de marque, ce n’est pas un exercice anodin.
C’est poser des mots sur ton chemin, sur tes choix, sur ce que tu portes profondément.
Et c’est souvent là que naît la résistance.
Alors dans cet article, j’ai envie de te guider avec douceur mais clarté.
On va voir ensemble :
- Pourquoi ton histoire mérite d’être racontée (même si tu penses qu’elle est banale)
- Un exemple d’histoire juste et incarnée
- Les 3 erreurs fréquentes en storytelling
- Et une structure simple et sincère pour écrire ton propre récit fondateur
Parce que révéler ton histoire, ce n’est pas “raconter ta vie”.
C’est offrir un chemin de sens à ta marque.
Et ça, c’est un acte profondément stratégique – et infiniment humain.
Pourquoi ton histoire est un pilier fondamental de ta stratégie de marque
L’histoire comme ancrage
Dans un monde saturé de contenus, de produits, de messages…
Ce qui nous touche, ce qui nous fait rester, ce qui crée un lien, c’est l’humain derrière la marque.
Ton histoire donne un cadre.
Elle explique pourquoi tu fais ce que tu fais, pour qui, avec quelle intention.
Elle pose ton positionnement émotionnel, au-delà de ton produit.
Et surtout, elle permet à ta cliente de cœur de penser :
“Ah. Je me reconnais.”
“Elle, je peux lui faire confiance.”
“C’est exactement ce que je cherchais sans le savoir.”
Une histoire bien racontée n’a pas besoin d’être exceptionnelle
Tu n’as pas besoin d’avoir changé de vie radicalement, traversé l’Himalaya ou vécu un burn-out pour légitimer ta démarche.
Ce que tu racontes n’a pas besoin d’être spectaculaire.
Mais il doit être sincère. Structuré. Éclairant.
Ton vécu, même simple, est ton socle stratégique.
L’exemple d’un récit fondateur juste et puissant
Élodie a créé une marque de bijoux énergétiques.
Pendant longtemps, elle n’osait pas parler de son parcours.
Elle se contentait de dire : “J’ai toujours aimé créer de mes mains.”
Mais quand on a travaillé ensemble, elle a osé dire plus.
Elle a raconté comment, après une fausse couche difficile, elle a découvert les pierres.
Comment, chaque bijou est devenu un rituel de réparation.
Et comment elle veut maintenant transmettre ce pouvoir de reconnexion à soi à d’autres femmes.
Elle n’a pas tout détaillé. Elle n’a pas dramatisé.
Elle a choisi avec soin ce qu’elle voulait transmettre.
Et son audience a changé.
Parce qu’on ne parlait plus seulement de bijoux, mais de lumière intérieure retrouvée.
C’est ça, le pouvoir d’un bon storytelling de marque.
Les 3 erreurs que je vois souvent (et comment les éviter)
1. Croire qu’il faut tout raconter
Tu n’as pas besoin de tout dire.
Ce n’est pas une autobiographie.
Ce que tu racontes doit servir ton message, pas ta mémoire.
Tu choisis les morceaux qui construisent ton positionnement, ton intention, ta promesse.
Évite : les longs récits chronologiques sans ligne directrice.
À faire : pars de ton “pourquoi” et déroule ce qui le nourrit.
2. Rester trop floue (par peur de se montrer)
Je lis souvent des “Je voulais donner du sens à ma vie” ou “J’ai toujours aimé l’artisanat” qui sonnent creux.
Pas parce qu’ils ne sont pas vrais. Mais parce qu’ils ne sont pas incarnés.
Tu peux rester pudique tout en étant spécifique.
Évite : les phrases toutes faites.
À faire : montre une scène, un moment, une émotion.
3. Surjouer la leçon
On te dit souvent que ton histoire doit avoir une morale, une transformation.
Mais attention à ne pas la rendre trop “parfaite”, trop propre, trop “inspirante” de façon artificielle.
La vérité touche plus que la performance.
Évite : les récits trop lisses où tout est “bien qui finit bien”.
À faire : accepte les zones d’ombre, les détours, les vérités nuancées.
Une structure simple pour écrire ton histoire de marque (sans te perdre)
Tu n’as pas besoin d’un scénario hollywoodien. Mais tu as besoin d’un fil rouge. D’un cap. Voici une structure que j’utilise souvent avec mes clientes dans la phase Révéler :
1. Le déclencheur
Qu’est-ce qui a été le point de bascule ?
Qu’est-ce qui t’a amené à créer cette marque ?
Ce peut être une frustration, une intuition, une rencontre, une colère, une passion de toujours.
2. Le parcours
Quelles étapes as-tu traversées pour donner vie à ton projet ?
Quelles compétences, expériences, apprentissages ont nourri ta démarche ?
Tu peux parler de ton chemin pro, mais aussi de ton chemin de vie si c’est pertinent.
L’objectif ici est de montrer d’où vient ton regard singulier.
3. La mission actuelle
Aujourd’hui, pourquoi fais-tu ce que tu fais ?
Quelle transformation souhaites-tu offrir ?
Quelles valeurs guident tes créations, tes choix, ta posture ?
C’est ici que ton storytelling rejoint ta stratégie de marque.
4. Une ouverture
Et maintenant, qu’est-ce que tu veux partager ?
Où veux-tu emmener ta communauté ?
Comment peut-elle entrer dans ton univers ?
Cela peut être une invitation, un manifeste, une promesse subtile.
Conseils pratiques pour écrire ton histoire avec justesse
- Fais-toi confiance. Ton parcours est légitime, même s’il te semble banal.
- Lis à voix haute. Est-ce que ça sonne juste ? Est-ce que tu t’y reconnais ?
- Demande à quelqu’un de proche ce qu’il retient de ton parcours. Parfois, notre propre clarté naît dans le regard des autres.
- Ose reformuler. Ton histoire peut évoluer. Ce que tu racontes aujourd’hui peut s’affiner demain.
- Ne cherche pas le storytelling parfait. Cherche le plus vrai, le plus aligné, le plus humain.
Où raconter ton histoire ?
Tu peux l’intégrer :
- Sur ton site, dans la page “à propos”
- Dans une vidéo de présentation
- En post Instagram “récit fondateur”
- Dans une série de stories “d’où je viens”
- Dans ta newsletter, pour créer du lien
Tu peux aussi la distiller par touches, dans plusieurs formats.
L’essentiel est qu’elle vive, qu’elle respire, qu’elle crée de la résonance.
Ton histoire est un acte de vérité (et de stratégie)
Ce n’est pas juste “joli” de raconter ton histoire.
C’est fondamental.
C’est ce qui permet à ta marque de ne pas être juste une belle image.
C’est ce qui relie, ce qui crédibilise, ce qui inspire.
Et si tu sens que tu as besoin d’un cadre, d’un regard extérieur, d’un miroir bienveillant pour poser tout ça… je suis là.
Dans la phase Révéler chez Romie, on travaille main dans la main pour poser une histoire de marque forte, douce, stratégique et incarnée.
Pas un texte marketing.
Un récit qui fait rayonner ce que tu portes déjà.
Avec toi,
Marie




